La syncope est une note attaquée sur un temps faible – ou sur une partie faible d'un temps – et prolongée sur le temps suivant. Une note liée à cheval sur une barre de mesure forme toujours une syncope.
La syncope permet de donner de l'élan en déplaçant l'appui d'un temps fort.
On appelle contretemps une note attaquée sur un temps faible, et suivie d'un temps fort occupé par un silence.
Par exemple, dans une mesure à 4/4, une noire placée sur le deuxième temps est un contretemps si celle-ci est suivie d'un silence — le deuxième temps d'un 4/4 est un temps faible ; le troisième, un temps fort.
L’utilisation de l’accent permet de donner du poids à un temps dit faible. On utilise également la syncope, c’est-à-dire une note attaquée sur un temps faible – ou sur une partie faible d'un temps – et prolongée sur le temps suivant. Une note liée à cheval sur une barre de mesure forme toujours une syncope.
Le contretemps — tout comme la syncope — est perçu par l'auditeur comme un déplacement de l'accent attendu. Il crée un balancement, et donne de l'entrain : écoutez par exemple les Danses hongroises de Brahms, dont l'accompagnement est basé sur des alternances de temps et de contretemps. Et c'est grâce aux syncopes qu'on obtient le fameux swing :)
Revenons maintenant sur le triolet.
Dans les mesures simples, la division de chaque figure de note se fait par 2. Or, il est possible de diviser une note en 3 en utilisant une exception : le triolet. Dans ce cas, on regroupe les notes qui constituent le triolet sous un crochet surmonté du petit chiffre 3.
Vous pouvez retrouver des triolets de noires dans "I Will Follow Him".
C'est également dans cette chanson que nous avons trouvé notre exercice d'intonation sur les quintes augmentées. Pour mémoire, une quinte augmentée est un intervalle composé de 4 tons.
Exemples :
Mes astuces pour l'intonation des intervalles difficiles :
Rendez-vous le vendredi 18 janvier à 19h45 pour notre prochaine séance!
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